Un montant de dépôt minimal est nécessaire pour ouvrir une position
Il existe effectivement un dépôt minimal à verser avant de commencer tout investissement sur CFD. Sa valeur correspond très souvent, au pourcentage de la valeur de la transaction et généralement cette somme minimale est de 10%.
On peut dire qu’il existe au moins trois raisons pour lesquelles le dépôt d’un montant minimal est nécessaire à la création d’un CFD.
Tout d’abord, l’effet de levier étant proportionnel à la fraction de la valeur du sous-jacent déposée au moment de la création du CFD, et la valeur de cet effet étant limitée à x20, il est donc nécessaire de déposer au moins 5% de montant total du sous-jacent au moment de l’ouverture de la position. Une règle générale, appliquée chez la plupart des professionnels, veut même que ce montant soit au moins égal à 10%.
Ensuite, certains établissements financiers imposent le dépôt sur leurs comptes d’un montant minimal pour pouvoir ouvrir une position. Ces montants varient de manière significative d’un établissement à un autre. Ils varient même au fil du temps au sein de chaque établissement. On cite par exemple deux établissements étrangers implantés en France, qui ont baissé en quelques mois les montants minimaux de dépôt qu’ils exigeaient. De 10 000 euro au départ tous les deux, ils sont passés à 2 500 et 2 000 euro l’un et l’autre. La concurrence est donc rude actuellement entre établissements. On constate d’ailleurs aujourd’hui que certains établissements ne fixent plus de minimum aux dépôts initiaux pour l’ouverture d’une position. Pour découvrir les avantages du CFD trading, vous pouvez consulter le site d’ETX Capital (http://www.etxcapital.fr/).
Enfin, les établissements et courtiers spécialisés prélèvent des frais systématiques, à la journée ou à l’opération. Il est plus prudent d’intégrer ces frais dans les espérances de gains sur les investissements gagnants. Il est donc mécaniquement nécessaire d’investir un montant minimal à l’ouverture d’une position, évalué en fonction des amplitudes envisagées sur les variations des cotes des sous-jacents visés.
Petit retour sur le mode de fonctionnement du CFD Trading
Pour résumer, on commencera par rappeler que les CFD (Contrats sur Différence) sont des produits dérivés à fort effet de levier.
Ils auront fini par être autorisés en France 2004, suite à une directive européenne. Créés dans les années 90 à Londres, il s’agit de contrats passés entre un professionnel de la finance (banque ou courtier spécialisé) et un client désigné « acheteur ». Ces contrats sont appuyés sur des produits sous-jacents cotés. Une multitude de produits sont autorisés pour des investissements sur CFD : action, devise, indice boursier, taux, matière première, matière énergétique, …
A l’ouverture d’une position, c’est-à-dire à la création d’un CFD, l’investisseur indique la nature du produit sous-jacent, le montant « acheté » et la tendance, haussière ou baissière, sur laquelle il effectue son investissement. L’ouverture de la position nécessite le dépôt par l’acheteur d’un montant équivalent à une fraction du montant total du sous-jacent « acheté ».
Si, à la fermeture de la position, la valeur du sous-jacent a suivi la même progression (haussière ou baissière) que celle désignée au moment de l’investissement, alors l’acheteur est rémunéré de la différence sur les montants totaux du sous-jacent. En cas de mouvement contraire en revanche, l’acheteur devra payer la différence. C’est ici que l’on parle d’effet levier et on voit de plus en plus se développer cette activité. À la fin de cet article, vous pourrez découvrir une vidéo présent un type de plateforme utilisée dans le cadre du trading.
Warning !
Il est indispensable de garder à l’esprit que cet effet de levier joue dans les deux sens. Autrement dit, s’il peut s’avérer efficace en cas de gains, il peut aussi être redoutable en cas de perte. Le montant total de la différence sur les valeurs du sous-jacent sont en effet dues par l’investisseur, qui peut alors se retrouver à payer une somme supérieure au montant de son dépôt initial. L’investissement sur CFD doit donc être effectué avec prudence, sur des produits sous-jacents bien maîtrisés et pour des montants ne dépassant pas les capacités financières de l’investisseur.