La crise d’hémorroïde, une maladie qui concerne plus d’un

Contrairement à ce que la plupart d’entre nous pensent, nous avons tous des hémorroïdes. Cependant, ce n’est pas tout le monde qui doit se soigner. En fait, les hémorroïdes sont les vaisseaux sanguins qui constituent la paroi de l’anus et la partie inférieure du rectum. Tant qu’il n’y a pas d’inflammation, il n’y a pas à s’inquiéter. Par contre, le gonflement de ces tissus veineux provoque ce que l’on appelle crise d’hémorroïde. Or, cette dernière engendre une douleur atroce et inconfortable chez le sujet. On distingue deux types d’hémorroïdes ; l’hémorroïde interne et l’hémorroïde externe.

Les deux sortes d’hémorroïde

L’hémorroïde interne a lieu lorsque les veines situées au niveau de l’anus se dilatent. Comme la dilatation n’est pas visible à la surface, il faut réaliser une anuscopie pour déterminer s’il s’agit vraiment d’une crise d’hémorroïde ou pas. Néanmoins, les symptômes pourront vous le confirmer dès les premiers signes comme les saignements ou encore les sensations désagréables de gêne.

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De par son nom, l’hémorroïde est externe quand il y a une ou plusieurs protubérances au niveau extérieur de l’anus, c’est-à-dire, près de l’ouverture. Sous l’effet des pressions exercées sur les protubérances, qui ne sont autres que des veines, ces derniers finissent par se dilater. Dans ce cadre, la crise se caractérise par un gonflement de l’hémorroïde au point de provoquer des démangeaisons affreusement douloureuses, surtout pendant le passage des selles. Une hémorroïde externe peut avoir une taille très variée, allant de quelques millimètres à 3 centimètres pour les plus grosses. Il en est de même pour la couleur qui varie selon l’état d’avancement de la crise. C’est pour cela qu’il faut suivre de près l’évolution de la crise.

Comment soulager une crise hémorroïdaire ?

La meilleure façon de limiter cette dilatation serait de lutter contre la constipation, qui est d’ailleurs l’un des facteurs qui contribuent au développement des hémorroïdes. Pour cela, un laxatif doux pourra vous aider à gérer cette crise. Pour soigner de façon naturelle une hémorroïde externe, quelques règles d’hygiène sont à préconiser. Après chaque selle, il est préférable d’utiliser des lingettes pour bébé à la place des papiers toilettes. Au niveau de la zone anale, il faut avoir une hygiène irréprochable, notamment en cas de crise. Les savons et les gels douches sont fortement déconseillée, vaut mieux entreprendre une toilette douce avec de l’eau. Puis, portez des vêtements en coton qui ne compriment pas tout en évitant les frottements sur la partie douloureuse.

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Les médicaments indiqués en cas de thrombose

Par voie orale, les médicaments antalgiques, de type paracétamol diminuent considérablement l’inflammation. Sinon, les anti-inflammatoires non-stéroïdiens sont également réputés pour leur efficacité sur la douleur de la thrombose hémorroïdaire. Toutefois, ils sont uniquement délivrés sous prescription médicale. Pour une douleur trop incommodante, l’acétaminophène ou l’ibuprofène vont réduire considérablement l’inconfort, et complété en même temps, l’action des médicaments topiques.

Essentiellement composés d’analgésique, ces médicaments visent à atténuer la douleur et l’inflammation. Par conséquent, les crèmes qui contiennent de la cortisone nécessitent une ordonnance. Ensuite, il y a les compresses d’eau d’hamamélis qui agissent efficacement contre la sensation de brûlure et la démangeaison. Il est également possible d’utiliser les veinotoniques en cas de crise hémorroïdaire pour favoriser la circulation veineuse dans le cadre d’une cure à courte durée. En outre, la formulation onguent ou crème devrait être préférée aux suppositoires pour les hémorroïdes externes.

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Aesculus ou marronnier d’Inde

Les méthodes naturelles contre l’hémorroïde

Il existe de nombreux traitements naturels pour lutter au mieux contre les douleurs engendrées par les thromboses. Dans le cadre d’un traitement homéopathique, les plantes aux vertus anti-inflammatoires sont l’aesculus ou marronnier d’Inde, l’hamamélis et le Nux vomica. L’association de ces trois plantes est envisageable. Sinon, pour un traitement de fond, pensez à faire nettoyer votre foie, car c’est l’organe maître qui implique toute la gestion de la masse sanguine. De ce fait, une détoxination hépatique s’impose en vue de dégrader la sécrétion excessive d’hormones. Garder également en tête de manger des aliments sains pour minimiser les risques de crises tout en ayant un santé de fer!

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