Dans la réalisation des différents projets de soudure, plusieurs procédés coexistent. Ainsi, compte tenu de la température maximale à atteindre et en fonction des métaux à utiliser, le poste à souder sera au fer, à l’arc ou à la flamme. Plusieurs catégorisations apparaissent dès lors. Mais en fonction des usages du poste à soudure, ce corps de métier fait face à deux principales catégories. Il s’agit du soudage encore appelé soudure et du brasage ou brasure. À quoi font allusion ces deux usages ?
Le soudage
Le soudage ou la soudure est un usage commun à toutes les couches de la population : professionnels et amateurs, hommes et femmes, adultes et enfants ; tout simplement parce que c’est la méthode courante. De quoi s’agit-il réellement ?
Il s’agit du procédé à travers lequel deux pièces sont assemblées de manière à ce que la continuité de la matière entre les deux pièces permette d’obtenir sur une dimension atomique une et une seule pièce.
Cette opération nécessite pour sa réussite une élévation très importante de température jusqu’aux points de fusion des pièces à assembler. Inutile de préciser que le choix d’un poste à souder repose non seulement sur le niveau de température à fournir par ce dernier, mais aussi sur la nature du métal à fondre.
Afin de corroborer ces différents détails, il est à noter que le poste à souder au fer nécessitera une température maximale de 500 °, une température maximale de 3000 ° pour celui à la flamme puis entre 4500 et 25 000 ° pour celui à l’arc.
Le brasage
Ce second usage est également connu sous la dénomination de soudobrasage ou soudobrasure. Sans doute, il n’est pas très familier pour bon nombre de personnes et c’est pour cause. Dans la pratique, presque tout le monde aurait une fois assisté à un tel usage ou aurait vu le résultat d’un tel usage.
Pourquoi cette méconnaissance ? Même si les mêmes outils au rang desquels le poste à souder intervient dans ce processus, il est tout simplement assimilé au soudage et voici la nuance. Le brasage est un processus dans lequel deux pièces destinées à l’assemblage sont réunies de manière à ce qu’un métal d’apport imite la continuité de la matière entre les deux éléments.
En revanche, au niveau atomique, on n’y voit aucune pénétration du métal d’apport dans le métal des pièces à assembler. Aussi, le degré d’élévation de la température est limité.