La commune française de Tournan-en-Brie est aujourd’hui témoin d’un évènement marquant pour les entreprises en difficulté. En effet, c’est dans cette commune de la Seine-et-Marne qu’une laiterie au bord de la faillite va tenter de se relever en sauvant son activité et ses 56 emplois en créant un « BUZZ » sur internet. Après 62 ans d’activités, voilà que Paris Lait, cette entreprise laitière d’Ile de France, est au bord de la faillite. Désormais, elle a besoin de la contribution de tous les français pour se sortir de cette impasse.
Le buzz, késako ?
Pour faire simple, le BUZZ est un procédé marketing qui se traduit par le fait d’ébruiter efficacement un évènement, un produit ou une offre. Le BUZZ n’utilise pas de média typique, par contre, il se sert de tous les canaux de communication pour faire parler d’un objet. La méthode la plus efficace reste encore la bouche à oreille, et bien sur les réseaux sociaux.
De nos jours, le BUZZ marketing s’associe avec le Web 2.0 pour réaliser des actions plus frappantes, voire efficaces. On peut citer les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Viadeo,… Ou encore les réseaux communautaires interactifs tels que Myspace, Youtube, Daylimotion.
Egalement le blogging ou le marketing conversationnel qui permet de créer une relation fiable entre une personnalité célèbre ou une marque et son public.
Le buzz sur internet, un moyen efficace? Le défi !
Paris-Lait est une laiterie qui se situe à Tournan-en-Brie. Depuis 1951, cette société se démarque par sa spécialisation dans l’IDF du lait et la production de yaourt, de mousses et de desserts lactés. En 2011, l’entreprise connaît un tournant qui provoquera sa difficulté, elle parvient à accumuler un chiffre d’affaire de 3,9 millions d’euros, pour 250 000 euros de perte.
Dans le but de sortir de cette situation, Paris-Lait fait un appel aux dons sur internet. C’est le 11 février 2013 que la société réagit, en créant un site internet visant à solliciter le soutien des consommateurs à se procurer son produit phare. En l’occurrence, le Yaourt, pour une valeur minimum de 2 euros, du moins à titre symbolique. Cette réaction aura pour effet de maintenir la fabrique en activité jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de trouver un nouvel investisseur.
Forcée de constater l’évolution de la situation, elle va aller plus loin en adressant une missive au footballeur David Beckham. Tout cela dans le but de lui exposer leur difficulté et dans l’espoir de toucher sa générosité, car ce dernier a récemment réaliser une action caritative.
Malgré ces agissements, la société est encore loin de ses espérances. Même si le directeur affirme pouvoir se contenter de 300 000 euros, les besoins réels et impératifs pour résoudre sa difficulté s’élève à 1,5 million d’euros. Soit 5 fois plus que la somme amassée à ce jour.
Pour sauver son entreprise et ses employés, tous les moyens sont bons. Reconnaissant que plus de 300 000 personnes ont déjà participé à cette opération de sauvetage, le directeur de société Paris-Lait, Christophe Gaudy, attend encore beaucoup de ses consommateurs. Il compte également sur la Toile pour faire passer le message, via le site Ilfautsauverparislait.fr ou encore sur la page facebook Il-faut-sauver-PARIS-LAIT.
les réseaux sociaux sont là aussi pour créer le buzz, je trouve ce moyen de communication intéressant, surtout que c’est une entreprise de plus de 60 ans d’existence des hommes et femmes sont là pour travailler et donc faire travailler l’économie de la France, belle initiative !