Encore plus de bonnes affaires chez Intermarché

Après les émeutes causées par le Nutella dans les magasins de l’enseigne Intermarché, ce dernier compte bien poursuivre ses promos afin de satisfaire davantage la clientèle. Les réductions de prix à 70 % ne feront plus de la partie, mais les grosses opérations commerciales restent dans sa ligne de mire. Une nouvelle qui va sûrement réjouir les consommateurs, toujours à l’affût de produits moins cher.

Il faut reconnaître qu’Intermarché a su défier toute concurrence en baissant le prix du Nutella à – 70 %, mais aussi les Pampers Baby-Dry qui profitent aux mères de famille. Même son grand Président Thierry Cotillard ne s’attendait pas à « une telle effervescence ». « Ces excès doivent être vus comme révélateurs d’une vraie attente des consommateurs en termes de pouvoir d’achat. Nous ne serions être tenus pour responsables de ce qui est un symptôme » avance le dirigeant de l’enseigne pour soutenir le JDD d’épargner la marque des comportements agressifs des acheteurs arrivés sur place.

Intermarché en partenariat avec Ferrero

En fait, le prix bradé du Nutella découle d’un partenariat avec Ferrero. D’autant qu’il a eu lieu pendant les soldes où l’on devait écouler un stock d’environ 1 million de pots, limités à 3 pots par consommateur. Bien sûr, il serait difficile de faire descendre aussi bas le prix de vente, sans avoir été « cofinancée d’une part par l’industriel et d’autre part, par nos soins » , Thierry Cotillard.

Thierry Cotillard
Thierry Cotillard, le Président d’Intermarché

Suite à cet incident, la future loi sur l’alimentation prévoit d’encadrer les promotions ainsi que le relèvement de revente à perte de 10 %. Selon la norme en vigueur, un produit doit être proposé au moins 10 % au-dessus de son prix d’achat par le distributeur.

Les promotions en perspectives

produit promotion intermarché

Les promotions en vue concernent des produits non alimentaires a fait savoir le Président d’Intermarché. Des articles « concernant non agricoles ou fortement transformés par les multinationales agroalimentaires, nous continuons à recevoir de leur part des propositions de campagnes de réduction de prix entre 30 et 50 %. Les consommateurs le souhaitent » rapporte-t-il. Il pense d’ailleurs que les acheteurs sont prêts à payer un peu plus cher, comme avec les produits bio, mais cherchent à économiser sur les produits banalisés afin de limiter à une somme nulle, la totalité à régler à la caisse.

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